22%
de la population française ne croit toujours pas à la gravité des crises environnementale

Source :

Obope, 2024

Quand il s’agit d’obtenir un regard neuf sur l’écologie et d’en tirer des conclusions, l’Obope sait comment nous surprendre avec des études peu conventionnelles. Comme évoqué en prologue de leur étude, de nombreux sondages placent l’écologie dans le top 3 des préoccupations des Français, juste derrière le pouvoir d’achat. Loin d’être un non-sujet, donc… sans pour autant être essentiel pour que l’engagement individuel soit à la mesure des enjeux auxquels l’on fait face. Pour l’Observatoire, cette étude permet donc d’apporter des éléments de réponse à l’une de leurs grandes questions centrales : « Comment comprendre plus finement l’écart qui existe entre l’impression d’une conscience généralisée de l’urgence écologique et sa traduction marginale dans la réalité politique et sociale ? ». Et donc, de tirer les conclusions de blocages au travers de sondages, dont le dernier en date démontre l’origine de l’inaction écologique en 10 points.

Déni, optimisme ou fatalisme…

Sans surprise en tête de liste : le déni climatique. Si l’on parle des comportements clivants à étudier quant à l’urgence climatique, il n’est pas étonnant de l’aborder ici. Car oui, 22% de la population française ne croit toujours pas à la gravité des crises environnementales. Et de fait, 31% ne font pas confiance aux experts du climat. Un chiffre inquiétant qui n’est pas exclusif au sujet climatique et qui nous rappelle que l’autorité scientifique est remise en question par quelques citoyens. Si des Français ont conscience de la gravité des événements, « 39% estiment qu’ils ne subiront pas les effets de leur vivant ». Ce qui nous ramène aux deuxième, troisième et quatrième causes de l’inaction pour le climat, à savoir l’individualisme, l’optimisme et le climate-doomism. Si les premières sont plutôt évocatrices, entre ceux qui assument privilégier leurs intérêts et d’autres qui ont confiance en des technologies ou en la capacité humaine, il y a ceux qui restent persuadés qu’« agir pour empêcher le chaos est dérisoire car il est déjà trop tard » (26%).

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Prisonniers des préjugés

Et dans ce panorama très complet, il y a ceux qui semblent être prisonniers de leurs idées. À la sixième place, il existe par exemple des individus qui font face au « dilemme du prisonnier écologique, défini comme le sentiment que son action est inutile ou trop coûteuse en l’absence d’effort collectif coordonné ». Une caractéristique révélatrice, qui semble déplacer la responsabilité écologique dans le champ politique. Puis au septième rang, il y a le « dilemme du prisonnier international », qui justifie l’inaction climatique en pointant du doigt l’explosion démographique en Asie et en Afrique, dont deux-tiers déclarent « que la France en fait déjà assez ». Une position largement partagée par l’électorat de droite, mais que la jeunesse rejette formellement.

L’étude complète à retrouver ici

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